Qualification de Pilote De Démonstration (QPDD)

En 2013 la réglementation évolue.

La principale évolution :
Pour s’assurer de la compétence au pilotage du télépilote, la FFAM impose qu’il possède un brevet A ou B du type d’aéromodèle correspondant à la QPDD revendiqué.

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Généralités

La qualification de pilote de démonstration (QPDD) a été mise en place par la FFAM dans le but de :

  • donner un maximum de garanties à l’organisateur d'une manifestation que les télépilotes amenés à faire évoluer en démonstration un aéromodèle de vol radiocommandé disposent a priori des capacités appropriées,
  • responsabiliser les télépilotes amenés à intervenir lors des présentations publiques d'aéromodèles.

Dans ce contexte, la QPDD vise à vérifier, d'une part, l'aptitude du pilote à voler en démonstration avec un type d'aéromodèle de vol radiocommandé donné et, d'autre part, une bonne maîtrise par le télépilote des aspects de sécurité. Pour s’assurer de la compétence au pilotage du télépilote, la FFAM impose qu’il possède un brevet A ou B du type d’aéromodèle correspondant à la QPDD revendiqué.

La détention d'une QPDD cohérente avec le type d'aéromodèle mis en œuvre est obligatoire pour tout pilote désirant faire évoluer un aéromodèle dans une manifestation avec présence possible de public autre qu'une compétition. Ceci s'applique aux présentations publiques d'aéromodèles ainsi qu'à une rencontre interclubs pour laquelle il pourrait être considéré qu'elle est ouverte au public. En revanche, la QPDD n'est pas nécessaire dans le cadre des compétitions, y compris celles ouvertes au public.

S'agissant d'un dispositif spécifique à la FFAM, la QPDD ne s'applique qu'aux manifestations organisées sous l'égide de la FFAM.

À noter que le fait de disposer d'une QPDD ne donne aucune obligation à l'organisateur d'une présentation publique d'aéromodèles de laisser voler en démonstration son détenteur. 


Remarque : par courrier du 18 mai 2000, le service de la formation aéronautique et du contrôle technique de la direction générale de l'aviation civile (DGAC/SFACT) a précisé à la FFAM qu'il était normal et même souhaitable que, dans le cas où des considérations de sécurité doivent être prises en compte, la FFAM impose des critères supplémentaires liées à sa libre appréciation au-delà des dispositions règlementaires applicables au cas d'espèce. Dans ce contexte, la DGAC a considéré le fait d'imposer aux pilotes d'aéromodèles la détention d'une qualification spécifique pour participer à une présentation publique d'aéromodèles comme une mesure de sécurité particulièrement pertinente.

Par ailleurs, une discussion est en cours avec la DGAC pour une reconnaissance officielle de la QPDD dans le cadre d'une mise à jour de la circulaire relative aux présentations publiques d'aéromodèles, avec délégation exclusive donnée à la FFAM pour la délivrer sur le territoire national. 
Par ailleurs, la FFAM considère qu'un aéromodéliste qui réside en France ne peut participer à des activités organisées sous l'égide de la FFAM (et donc disposer d'une QPDD) que s'il est licencié à la FFAM. Dans ce contexte, l'obtention de la QPDD implique de disposer d'une licence pratiquant en cours de validité.

Remarque : Est considéré comme résidence l’endroit où l’on vit habituellement sous réserve d’y habiter pendant au moins 185 jours par année calendaire.

Types et niveaux de QPDD

La QPDD comprend cinq types de qualification :


  • Avion (propulsion par moteur à piston à piston, électrique ou turbopropulseur) ; ce type inclut les hydravions, les racers et les autogyres.
  • Hélicoptère (propulsion par moteur à piston, électrique ou microréacteur), ainsi que toutes machines à voilures tournantes motorisées (mono rotor, bi rotor ou multi rotor).
  • Jet (avion à propulsion par microréacteur).

  • Planeur (ou motoplaneur propulsé par moteur à piston, électrique ou microréacteur)
  • Aérostat.

Remarque : Il n'est pas prévu de qualification spécifique pour les aéromodèles propulsé par pulsoréacteur, le télépilote doit seulement posséder la QPDD avion du niveau ad hoc ; une présentation en vol d'un tel aéromodèle donnera donc lieu à un traitement spécifique par le directeur des vols.

Pour chaque type, il est prévu deux niveaux :

  • Niveau 1 donnant le droit à un aéromodéliste de faire évoluer un aéromodèle de catégorie A du type considéré d'une masse totale en ordre de vol inférieure à 7 kg.
  • Niveau 2 donnant le droit à un aéromodéliste de faire évoluer tout aéromodèle de catégorie A du type considéré.

Remarques :

  • La QPDD n'est pas nécessaire pour la mise en œuvre d'un aéromodèle de vol radiocommandé d'une masse inférieure à 0,5 kg.
  • La mise en œuvre d'un aéromodèle de vol libre ou de vol circulaire commandé ne justifie pas la détention d'une QPDD.
  • La mise en œuvre d'un aéromodèle de catégorie B dans une présentation publique d'aéromodèles implique pour le pilote concerné de détenir une autorisation de vol valide. Le fait de détenir une telle autorisation de vol donne automatiquement par équivalence à l'aéromodéliste concerné une QPDD de niveau 2 pour le type d'aéromodèle correspondant à celui de l'aéromodèle de catégorie B.

Épreuve d'obtention d'une QPDD

Le contrôle et la validation d'une épreuve de QPDD doivent être assurés par deux examinateurs habilités par le CRAM et originaires de deux clubs différents. La désignation des deux examinateurs est de la responsabilité du président du CRAM ; de plus, le président de CRAM désigne un des deux examinateurs comme responsable de l'épreuve. 


L'épreuve de QPDD est basée sur une épreuve en vol qui a pour but de vérifier que l'intéressé est techniquement capable de faire évoluer son aéromodèle devant un public en respectant les règles de sécurité. L'épreuve en vol doit se dérouler en extérieur. L’épreuve de vol doit être effectuée aves un aéromodèle de plus 0,5 kilogrammes correspondant au type et niveau de qualification recherchés. Le programme de vol est adapté au type de QPDD recherché.

Télécharger les feuilles de notation au format pdf :

Pendant tout le vol, le candidat ne doit pas quitter l'emplacement qui lui aura été défini. Les manœuvres à effectuer peuvent être annoncées au candidat par un aide. Les manœuvres effectuées ne sont pas notées et doivent simplement être effectuées de façon correcte ; un manque de maîtrise impliquera une non délivrance de la QPDD. En cas de problème d'ordre technique (moteur qui cale, figure manquée, etc.), le candidat aura droit à une nouvelle tentative. Par contre, si le candidat met en cause la sécurité avec son aéromodèle (survol d'une zone interdite par exemple), la QPDD lui sera refusée et il ne pourra la repasser qu'à l'occasion d'une nouvelle séance de QPDD.

Il s'agira également de s'assurer au cours de l'épreuve d'une maîtrise suffisante du candidat des aspects de sécurité tant au sol (notamment pendant la phase de préparation de l'aéromodèle avant vol) qu'en vol et après vol. Ceci inclut également le contrôle de la qualité de réalisation (construction, équipements radio, motorisation, …) de l'aéromodèle utilisé par le candidat.

Un altimètre fédéral sera placé dans l’aéromodèle du candidat par les officiels, qui fixeront, avant le vol, la hauteur maximale autorisée. La comparaison de la hauteur maximale enregistrée par l’altimètre au cours du vol à l’estimation de cette hauteur faite par le candidat permettra de le sensibiliser au respect de la hauteur sur les terrains.

Suspension ou retrait de la QPDD

Le non renouvellement de la licence pratiquant donne automatiquement lieu à suspension temporaire de la QPDD. Par ailleurs, cette suspension devient définitive (retrait de la QPDD) au delà d'une durée de deux ans consécutifs sans licence pratiquant. 


Validité de la QPDD

Le suivi de l’activité « Présentation publique » sera assurée sur l’Extranet de la FFAM. Ainsi, un licencié possédant une ou plusieurs QPDD de type devra participer à au moins une présentation publique inscrite (sans notion du type de modèle utilisé) au calendrier fédéral en 3 ans et noter la prestation sur sa fiche « adhérent ». Si le licencié ne respecte pas ces conditions, il perdra automatiquement l’ensemble de ses QPDD. Ce principe de validité s’applique aux QPDD obtenues avant le 1er janvier 2013.

Remarques :

  • Dans le cadre d'une suspension temporaire, l'aéromodéliste concerné récupère automatiquement (et sauf mention contraire du président de CRAM) sa QPDD dès lors qu'il effectue le renouvellement de sa licence pratiquant.
  • En cas de retrait de la QPDD pour non-renouvellement de licence pratiquant, la QPDD est a priori définitivement perdue. Ainsi, l'aéromodéliste qui souhaite reprendre une activité de pratiquant et récupérer sa QPDD devra, sauf cas particulier laissé à l'appréciation du président de CRAM, repasser une épreuve de qualification.

L'organisateur d'une présentation publique d'aéromodèles garde toute latitude d'interdire de vol un aéromodéliste qui, bien que titulaire d'une QPDD, a fait notamment preuve d'un comportement anomal de nature à mettre ne cause la sécurité (par exemple suite à l'absorption d'alcool, au constat d'une maîtrise insuffisante de son aéromodèle). Suite à une telle décision, il est fortement conseillé au club organisateur d'en aviser le président de CRAM (par exemple sur la base d'un compte rendu signé par le responsable de la présentation publique ou le directeur des vols) afin qu'il juge de l'opportunité d'une sanction à son niveau. 


En effet, outre le cas de suspension temporaire ou retrait de la QPDD pour non-renouvellement de la licence pratiquant, un aéromodéliste détenteur de la QPDD peut également faire l'objet d'une sanction. Tel pourra notamment le cas suite au constat lors d'une présentation publique d'aéromodèles d'un manque de maîtrise de son aéromodèle ou d'un comportement de nature à mettre en cause la sécurité (en vol normal ou suite à problème d'ordre technique). 


Une telle sanction prendra la forme d'une suspension temporaire de la QPDD (par exemple pour deux mois) éventuellement assortie de l'obligation de repasser un test en vol, voire d'un retrait définitif (notamment en cas de faute ou d'infraction grave, ou en cas de récidive). Si l'intéressé possède plusieurs types de qualification (par exemple hélicoptère et planeur), le retrait au titre d'un type entraîne automatiquement le retrait de toutes les autres qualifications.

La décision d'une telle sanction relève a priori du niveau d'autorité qui a délivré la QPDD, à savoir le président du CRAM concerné. Il est recommandé qu'une telle décision soit avalisée par le bureau du CRAM. En cas de doute sur la conduite à tenir suite, il est recommandé au président de CRAM, avant de prendre sa décision, de demander l'avis au président de la FFAM.

Une telle décision de sanction devra être notifiée par courrier à l'intéressé (avec copie au président de son club et à la FFAM).

Au-delà d'une sanction portant sur la seule QPDD (par exemple suspension de licence suite à infraction grave), la sanction devra être prise dans le strict respect du règlement disciplinaire de la fédération. Dans ce contexte, l'instruction de la sanction sera conduite au niveau de la FFAM sur la base d'une demande argumentée formulée par le président de CRAM concerné.

 
diplomes/qpdd_2013.txt · Dernière modification : 2019/04/10 03:12 de webanico
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